Les 2 Vaches soutient les fermiers pour développer le bio
Si à sa création, Les 2 Vaches se donne pour mission de valoriser le lait bio encore déclassé à l’époque, quelques années plus tard la situation s’est inversée : face à l’explosion de la demande, il devient difficile de trouver des ingrédients biologiques produits en France. Ni une, ni deux, la marque décide donc dès 2008 d’aider les agriculteurs du bassin normand, où sont fabriqués ses yaourts, à se convertir au bio. Comme le processus prend entre 18 et 24 mois, elle assure aux éleveurs des débouchés pour leur lait conventionnel tout le temps de leur conversion. Une fois certifiés, ils peuvent alors enfin fournir leur lait bio à Les 2 Vaches.
La ferme de la Basse-Cour
L’agriculture biologique obéit à un cahier des charges rigoureux et les exploitations sont contrôlées régulièrement par des organismes indépendants. Il faut entre 2 et 3 ans (et beaucoup de conviction) aux agriculteurs pour se convertir au bio (18 à 24 mois pour le lait).
Nous avons choisi de vous raconter l’histoire d’une des fermes qui produit du lait pour les produits laitiers Les 2 Vaches : La Ferme de la Basse-Cour. Située à quatre kilomètres de l’usine qui fabrique les produits laitiers Les 2 Vaches, c’est une ferme de 160 hectares habitée par Loïc, sa femme Emmanuelle, leurs deux enfants, leur chien Spok, et 80 vaches laitières !
Cette ferme est dans la famille depuis 50 ans. Loïc a repris l’exploitation en 1997 et David, son beau-frère, l’a rejoint en 2004. Au départ, ce n’était pas une évidence pour David de devenir fermier, mais il voulait travailler en extérieur avec des animaux et il était très intéressé par ce que faisait Loïc. David habite à l’autre bout de la commune et vient tous les matins à 7:00 ou 8:30 selon qui assure la traite du matin.
La ferme est une jolie bâtisse du début du XVIème siècle. L’étable est située à proximité, abritée dans un beau bâtiment aux grands toits d’ardoises. Les bâtiments d’exploitation abritent les stocks de fourrage, le matériel, la paille ainsi qu’une nurserie pour les veaux et une salle de traite. En été, les vaches paissent dans les prairies et, en hiver, elles se nourrissent principalement de foin. Elles mangent aussi des céréales qui sont produites à la ferme, comme le veut l’agriculture biologique (pour au moins 50% de la nourriture des bêtes).
La conversion en bio
Pour produire ces céréales, Loic et David ont dû convertir les terres agricoles en terres biologiques. Il faut environ 2 ans pour débarrasser le sol de ses pesticides et insecticides et pour qu’il commence à retrouver sa richesse organique. Les cultures sont ensuite organisées en rotation et on privilégie les techniques de travail du sol simplifiées plutôt que les labours, pour ne pas appauvrir la terre et entretenir la vie du sol.
Loic et David remplacent les engrais minéraux utilisés dans l’agriculture conventionnelle par des engrais naturels. Par exemple, pour apporter de l’azote aux plantes, ils utilisent le fumier produit par les vaches et incorporent dans les prairies des plantes capables de fixer l’azote de l’air, comme le trèfle. Ils n’utilisent pas de pesticides chimiques de synthèse.
Comme Loïc et David, les fermiers qui choisissent de se convertir à l’agriculture biologique mettent en place un mode de production soucieux de la santé de la planète, des hommes et des animaux.
À nous tous donc de développer la filière bio en tant que fabricants ou consommateurs pour soutenir ces agriculteurs qui travaillent pour un mode de production respectueux de l’environnement. Un pour tous et tous pour le bio !