Deux petits pots. Deux origines. Deux textures. Deux manières de faire du « bon » avec du lait. Le skyr et le petit suisse ont tous les deux leurs adeptes, leurs secrets de fabrication… et leurs petites différences. Ce sont deux aliments du quotidien qu’on aime manger nature, légèrement sucrés ou revisités en recettes. Leurs nombreux atouts n’ont pas fini de nous séduire car ils s’intègrent parfaitement dans une routine gourmande et équilibrée.
Alors pas toujours facile de choisir entre l’un ou l’autre ! Voici un guide qui vous aidera à y voir plus clair. Promis, sans prise de tête ni calcul compliqué.
Skyr et Petit Suisse : pas le même CV
Derrière ces deux produits laitiers bien connus se cachent des histoires… très différentes ! Entre tradition islandaise et savoir-faire picard, le skyr et le petit suisse ne jouent pas tout à fait dans la même équipe.
Une histoire de goûts et de racines
Le skyr ? C’est un produit laitier tout droit venu d’Islande. Là-bas, il fait partie des aliments du quotidien depuis des générations.
Le petit suisse, lui, est… bien français. Il est né en Picardie au XIXe siècle. Et non, il n’est pas suisse malgré son nom ! On appelle “petit suisse” uniquement les suisses enrichis en crème, les autres n’entrent pas dans cette catégorie.
Comment c’est fait, tout ça ?
Pour ces 2 produits, leur teneur en protéines se concentre compte tenu d’un égouttage.
Le skyr, c’est un peu comme du lait écrémé égoutté et fermenté. En retirant le lactosérum et égouttant le skyr, on concentre les protéines et on obtient une texture dense, proche d’un fromage blanc bien ferme. Résultat : un produit peu avec une teneur naturelle en protéines intéressante et peu gras, puisqu’il est élaboré à partir de lait écrémé.
Le petit suisse, c’est une autre histoire : il est élaboré à partir de lait entier auquel on ajoute de la crème, ce qui lui confère une partie de son onctuosité. Mais sa texture fondante tient aussi à son procédé de fabrication : mélange, pasteurisation et emprésurage (ajout de présure qui donne une acidité & un goût différent) des laits collectés, puis ajout de crème au caillé, lissage et enfin un égouttage plus lent et doux qui retient davantage d’eau. Résultat : un produit particulièrement crémeux, qui fond sous la langue…
Le skyr version Les 2 Vaches
Chez Les 2 Vaches, on a aussi notre petit skyr à nous. Ou plutôt quatre ! Nature, Vanille, Mûre-Myrtille, Mangue-Passion… il y en a pour tous les goûts. Tous sont bio, fabriqués en Normandie avec du bon lait français, et toujours sans arômes artificiels ni colorants, conformément à la règlementation biologique.
Et bien sûr, comme tout skyr, ils sont égouttés ce qui leur donne cette texture ferme et douce à la fois. À manger à la cuillère
Valeurs nutritionnelles : le match est lancé !
Ces deux produits laitiers ont chacun leurs atouts. On vous aide à comparer, sans se fâcher avec personne.
Côté protéines, qui fait le poids ?
Le skyr, c’est entre 8,8 et 10 g de protéines pour 100 g1. Une belle performance. Le petit suisse, lui, tourne autour de 9,5 g pour 100 g2. Moins élevé, mais tout à fait correct. Bref, deux options intéressantes pour varier les apports en protéines, à intégrer dans une alimentation équilibrée.
Matières grasses et sucres : on regarde les étiquettes ?
Le skyr nature est presque sans matières grasses (souvent moins de 0,5 g pour 100 g). Pratique pour ceux qui cherchent de la légèreté sans sacrifier la texture.
Le petit suisse “classique”, en revanche, en contient plus (jusqu’à 12 % de matières grasses). Pourquoi ? À cause de la crème ajoutée. Cela dit, les versions au lait écrémé ou demi-écrémé existent aussi, avec un profil plus léger, proche de celui du skyr.
Et côté sucre ? Pour les versions nature, skyr et petit suisse se valent : ils ne contiennent que le sucre naturellement présent dans le lait (le lactose). À ce stade, tout est une affaire de goût !
En revanche, les versions aromatisées ou aux fruits affichent des teneurs en sucres variables selon les recettes. Consultez les étiquettes pour savoir exactement ce qu’il en est.
Et le calcium, dans tout ça ?
Pas de superstar côté vitamines et minéraux, mais les produits laitiers restent des produits intéressants via le lait qu’il contiennent.
Impact sur la santé : bienfaits et limites
On entend souvent parler de santé, de digestion ou encore d’équilibre alimentaire lorsqu’il est question de produits laitiers. Mais attention aux idées reçues ! Le skyr comme le petit suisse ont leurs atouts… et leurs limites.
Envie de mieux gérer son poids ?
Le skyr nature est souvent apprécié comme une alternative “légère” en matières grasses. Pour celles et ceux qui veulent un encas plus crémeux, le petit suisse, peut aussi convenir, mais il est souvent plus énergétique.
Dans tous les cas L’important, c’est de varier les plaisirs dans le cadre d’une alimentation équilibrée.
Intolérant au lactose ? Pas si simple…
On entend souvent tout et son contraire sur le sujet, éclaircissons ce point : ces produits laitiers contiennent naturellement du lactose. Tous deux en contiennent encore, donc en cas d’intolérance avérée : mieux vaut demander conseil à un professionnel de santé.
Et pour les enfants ? Les produits laitiers ont toute leur place dans l’alimentation des enfants à partir de 3 ans — deux portions par jour sont recommandées. Le skyr et le petit suisse peuvent tout à fait en faire partie, à condition de rester raisonnable. En effet, ces produits sont plus riches en protéines que les yaourts classiques, ce qui les rend moins adaptés aux plus jeunes enfants.
L’idéal est donc de varier les sources de produits laitiers (lait, yaourt, fromage blanc, petits suisses, etc.) pour assurer un bon équilibre.
Et au quotidien, ça donne quoi ?
Le skyr, on l’ouvre et on le mange. Facile, rapide, zéro prise de tête.
Le petit suisse, lui, a ce petit papier à dérouler qui divise : certains trouvent ça charmant, d’autres un peu pénible. Une chose est sûre, on ne l’oublie pas !
FAQ – Vous vous demandez encore…
Le skyr, c’est un yaourt ?
Non. C’est un produit laitier fermenté égoutté, même si sa texture fait penser à un produit entre le yaourt et un fromage frais. C’est pourquoi il est souvent rangé au même rayon. Mais réglementairement, ce n’est pas un yaourt.
Est-ce que ça se congèle ?
La congélation de ce produit n’est pas recommandée. Bien qu’elle n’altère ni la sécurité ni les qualités nutritionnelles, elle peut modifier la texture lors de la congélation (et réduire le plaisir à la dégustation).
Lequel est le plus pratique à emporter et consommer immédiatement ?
Le skyr, sans hésiter. Il se mange directement dans son pot. Le petit suisse, avec son emballage à dérouler, est moins nomade. À chacun ses habitudes !
Pour rappel : ce sont des produits laitiers frais, ils doivent être conservés au frais selon les modalités de conservations indiqués sur leur emballage. Pour maintenir la chaine du froid, ils sont à consommer après sortie du frigo.
On peut les cuisiner ?
Oui ! Le skyr est parfait comme substitut plus léger et onctueux dans une sauce ou un dessert. Par ex à la place de la crème, du beurre, du mascarpone, de la mayonnaise… À vous de jouer !
Le petit suisse est top dans une pâte à gâteau, une base de cheesecake, ou même une tartinade salée. Son goût légèrement acidulé équilibre le sucre dans les préparations sucrées et rehausse les saveurs dans les recettes salées
Est-ce que ces produits conviennent aux sportifs ?
Le skyr, avec son apport naturel en protéines, peut séduire les sportifs. En effet, le protéines contribuent au maintien de la masse musculaire. Le petit suisse en plus d’être riche en protéines, est plus onctueux et plaît parfois davantage au palais. Ce petit comparatif montre bien que tout est une question de préférences…
